Vivre à Madagascar : le quid de l’adaptation !
Tu connais le concept biblique qui dit que Dieu crée un fleuve dans le désert ?
T’es-tu déjà émerveillée sur la manière dont Dieu ferme et ré-ouvre une autre porte ? Eh bien, c’est ce qui nous est arrivé au mois de Mars 2018 pour notre petite famille.
Vivre à Madagascar : l’adaptation
Alors que nous commencions à peine à prendre nos marques dans la ville de Sambava, Christ avait planifié son voyage de retour au Canada en Février. Il ne l’avouera pas tout de suite, mais il avait besoin de « prendre l’air ». Les derniers mois avaient été rock-n-roll. Je ne pouvais pas lui en vouloir, moi-même, j’avais l’impression d’étouffer. J’étais déchirée, car je n’arrivais pas à me sentir chez moi dans mon propre pays. Le rêve de vivre à Madagascar s’est réalisé, mais je n’arrivais pas à m’adapter à la réalité. Bref, le choc culturel était bien intense ! Bien sûr, son voyage était aussi pour finir de s’occuper de certaines choses non réglées au moment de notre départ. Mais je l’enviais tellement de pouvoir revoir nos amis et notre terre d’accueil.
À défaut de pouvoir s’envoler vers le pays des Caribous, les enfants et moi sommes montés à la Capitale, Antananarivo, pour accompagner Christ, vu que tout vol international ne peut se prendre qu’à partir de là. Histoire de te situer un peu, la ville de Sambava est donc au Nord-Est de l’île, tandis que la Capitale (dite « Tana ») est au centre du pays.
Vivre à Madagascar : Antananarivo, le terrain d’entente
Les enfants y ont retrouvé un semblant de vie moderne, des supermarchés, des magasins, de l’électricité sans coupure, de l’eau claire… et ont aussi tout de suite « connectés » avec leurs cousin(e)s.
Les heures de trafic (embouteillages) ne semblaient pas poser problèmes à leurs yeux. Il n’a pas fallu beaucoup de temps pour que les enfants demandent « Maman, peut-on venir vivre ici ? ».
Imagine ma tête, alors que fuir la Capitale était notre objectif en revenant dans la Grande Île. La vie y est tellement conditionnée…par les embouteillages monstres à toute heure de la journée, l’insalubrité, l’insécurité, l’anarchie urbanistique etc.! Mais il est vrai que d’un autre côté, c’est aussi profiter de tous les avantages des grandes villes à savoir les écoles, les supermarchés, plus de modernité et d’accessibilité aux produits, etc.
Nous avons donc remis tout cela en prière. Et nous avons été émerveillés de toutes les portes qui se sont ouvertes alors que nous relâchions toute situation entre les mains de Dieu. Contre toute attente, quelques jours plus tard, une opportunité de travail s’est offerte à moi alors que je ne cherchais pas encore. La veille de notre départ, j’étais reçue en entrevue et pour le reste, Dieu a agi.
Notre aventure à Madagascar s’est poursuivi avec l’apprentissage des obligations familiales malgaches.
Une belle et grande leçon d’hopitalité !
Si tu as des questions sur l’installation et l’adaptation à la vie à Madagascar, n’hésite pas !