« Le travail le plus important que tu feras dans ta vie est entre les murs de ta propre maison » (Harold L. Bee)
Il y a déjà quelques années, au moment où Dieu commençait à m’insuffler la vision qu’il avait pour moi, cette citation a retenu mon attention.
J’occupais un bon emploi avec un bon salaire, mais à un moment donné, j’avais rêvé secrètement de tout lâcher pour partir à mon compte. Je désirais profiter davantage de mes enfants, ne plus faire des heures de fou au travail, pouvoir gérer mon temps comme je le voulais…en gros, je me disais, que quitte à travailler autant, autant que ce soit pour moi. Bien sûr, je désirais réussir à vivre de mes passions réelles.
Puis, un jour, mon rêve se réalisa et je me retrouvai projeter dans le monde de l’entreprenariat, mais cette fois à temps plein.
Mais à un autre moment donné, alors qu’une des raisons principales de partir à mon compte était de passer plus de temps avec mes enfants à la maison, il en était tout autrement. Je travaillais d’arrache pieds pour mon entreprise, je ne pouvais pas me permettre « de ne pas travailler » car les revenus en dépendait et de fil en aiguille, avec les années, je travaillais encore plus que lorsque j’étais salariée. Définir les heures de travail devenait de plus en plus difficile et cela empiétait sur notre vie de famille, et inconsciemment aussi, sur ma vie personnelle car je dépassais mes propres limites. Je me disais que c’était le prix à payer mais qu’au moins j’étais à la maison, que mes enfants pouvaient « me voir » quand ils voulaient, etc….quel mensonge !
J’avais en fait ce besoin de me retrouver, de ne plus seulement exister qu’au travers de mes enfants, de mon rôle de maman et d’épouse, mais de pouvoir juste être moi. Mais je m’y suis mal prise…j’avais besoin de sentir que je valais autre chose. J’étais à la maison, certes, j’étais à mon compte, oui, mais est-ce que réellement, j’étais épanouie ? La réponse est Non. Je n’étais pas malheureuse, mais je n’étais pas non plus épanouie. Je n’avais pas su équilibrer le travail à la maison, ma famille, les tâches ménagères, ma vie spirituelle, etc. Et cela me pesait de plus en plus, j’étais submergée…
Et lors d’un temps d’intimité avec le Seigneur, cette citation est venue sur mon cœur. Je suis aussitôt allée la chercher sur internet pour voir si elle existait et BINGO !!
« Le travail le plus important que tu feras dans ta vie est entre les murs de ta propre maison ».
Sur le coup, je t’avouerais que je n’étais pas enthousiaste avec cela, parce que la culpabilité avait pointé son nez. Oui, j’aimais mes enfants, j’aimais mon mari et je m’occupais d’eux, et nous n’étions pas mal. Mais mon désir de réussir dans mon entreprise et de me prouver que j’étais « quelqu’un » avait pris le dessus, d’où le déséquilibre.
Cette phrase, a été un rappel à l’ordre pour moi.
Et même aujourd’hui, quand je sens que je me retrouve submergée, je me la répète car je veux rester focuser sur le plus important. Pas plus tard que juste avant le confinement, des mauvaises habitudes avaient repris le dessus, mais encore une fois, le Seigneur m’a ramené à l’ordre. Je t’en parlerai dans un autre article 🙂
Il y a tellement à apporter de plus à nos enfants que juste le fait de les nourrir, les vêtir, les envoyer à l’école. Et je continue d’apprendre, je continue de me réajuster. Il en est de même pour notre vie de couple. Ce n’est pas parce que tout va bien, qu’il n’y a pas de tensions qu’il faut prendre cela pour acquis. Il y a toujours moyen de l’améliorer, de l’amener à un autre niveau. L’essentiel est de garder l’esprit ouvert à l’apprentissage.
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« Le travail le plus important que tu feras est entre les murs de ta propre maison ».
Cette phrase, je la répète souvent que ce soit à moi-même, mes clientes, mes abonnées, mes proches qui me demandent conseil. Car elle représente tellement bien ce qu’une femme, une mère, une épouse (selon le cœur de Dieu) a pour mission. Une Femme est déjà une guerrière dans son coeur, dans sa vie quotidienne et auprès de ses proches (dans ses relations). Elle livre énormément de batailles dans sa vie, au sein de son foyer, de son couple, de sa famille, de son travail.
Et bien que nous ne soyons pas définit pas ces rôles, c’est en fait une question de priorité: la priorité de faire de ta famille ton premier ministère, celle que tu dois honorer à l’intérieur des murs de ta propre maison.
Je ne dis pas que tout ce qui se passe en dehors est futile, mais plutôt d’utiliser ton énergie à bon escient, de la mettre en grande partie là où elle doit être. 😉
Et surtout n’oublie pas, la transformation viendra de toi, pour ensuite toucher ton couple et se déverser sur tes enfants. Vous récolterez les fruits en famille.
Et si tu me disais, toi, qu’est ce que cette phrase peut signifier pour toi ?
Avec amour,