Secouée mais pas abandonnée
Ce 1er novembre, jour de la Toussaint, est culturellement lié à la fête des morts. Traditionnellement, les personnes consacrent cette journée au souvenir de leurs proches décédés et se rendent au cimetière pour déposer des fleurs sur les tombes.
Ce rituel peut être malaisant pour certains. Pour d’autres, cela peut aider dans le processus de deuil, car après plusieurs années (et même juste quelques mois), on peut ne plus se sentir « autorisés » à parler des défunts en pensant, à tort ou à raison, que les gens n’ont plus envie d’en entendre parler. On finit par se taire, de peur d’être un poids pour l’entourage ou d’avoir l’air de « ressasser » la douleur. Et cela peut créer une souffrance intérieure.
Peut-être as-tu vécu un deuil dernièrement ou une perte dans ta vie, et tu as l’impression d’être au beau milieu d’une tempête qui ne se calme pas.
Peut-être ne ressens-tu pas (ou plus) l’amour de Dieu, ni sa présence.
Mais aujourd’hui, je voudrais juste te rappeler que c’est à travers un profond chagrin que le Seigneur révèle son grand amour et l’ancre de l’espoir par sa Parole.
Ces derniers mois, après le décès de mon papa, nous avons été ballotés par toutes sortes d’épreuves, des espoirs différés, et mon état de santé qui s’est dégradé… non seulement, le vide crée par son absence se ressentait encore douloureusement, je revivais aussi une perte d’autonomie physique accompagnée de douleurs quotidiennes intenses, mais en plus se rajoutait une panoplie de montagnes à gravir (dont je vous épargnerai les détails).
Honnêtement, je me trouvais tellement secouée et épuisée que je me suis demandée « pourquoi tout en même temps ? », « pourquoi Seigneur tu ne règles pas au moins un problème, avant de permettre que d’autres s’en rajoutent ! », « Quand est ce que je pourrais souffler ? »…
Et justement, avec la préparation du verset du mois :
« Cette espérance, nous l'avons comme L'ANCRE DE NOS VIES, sûre et solide »
Je lui réitérais « Tu me dis Seigneur que tu es mon ancre et que je peux m’accrocher à toi, mais où es-tu là maintenant ? ».
Et graduellement, l’image de l’ancre a refait surface. Mais, le Seigneur m’a donné une autre perspective.
Que fait une ancre ? Que se passe-t-il lorsque tu es dans le bateau et que tu laisses tomber l’ancre ? »
L’ancre maintient un bateau en place dans l’eau, même s’il y a du vent et des vagues, on est d’accord.
Mais là, où le Seigneur a voulu que mon regard se porte, c’est de me positionner DANS le bateau.
Alors que l’ancre est solidement ancrée dans le sable au fond de la mer, des vents et des vagues (d’intensité différentes) peuvent continuer de menacer l’embarcation. Le bateau, lui, continue de bouger et d’être secoué. Et l’équipage à l’intérieur est balloté dans tous les sens, certains peuvent même en être malade. Et le plus important, nous ne pouvons pas voir l’ancre parce qu’elle s’enfonce à une profondeur qui est hors de notre portée visuelle, mais elle est bien là, même si on ne la voit pas et même si le bateau tangue fortement.
MAIS ÇA, c'est ce qu’est le Christ pour nous. Au milieu de la tempête, il plonge au plus profond pour nous ancrer à la terre ferme.
Oui, nous ne sentons pas toujours Sa présence lorsque nous traversons les eaux profondes. Nous avons l’impression de patauger dans les vagues rugissantes, complètement seuls. C’est là que nous devons nous affermir dans la foi.
Parce que je ne sentais pas la présence de Dieu, je l’accusais d’être absent.
Mais le Seigneur m’a murmuré qu’il est là, présent, même si je ne vois ni ne sens sa présence. Il m’ancre dans la fondation la plus sûre, LUI. Il est notre espoir.
Au lieu de nous concentrer sur ce que nous ressentons dans les saisons de douleur, nous devons nous accrocher à la foi dans les promesses qu'Il nous donne : qu'Il sera avec nous et nous conduira à travers les grandes eaux.
Dans les hauts et les bas de ta vie, je t’invite à proclamer 10 affirmations tirées de la bible.
Sois fortifiée,
